👋🏻 Avis de recherche.
📸 Nous avons récemment découvert cette image étonnante en farfouillant dans un dossier oublié des archives du musée.

Elle figurait au milieu d’autres photos liées à l’extraction de spath fluor de la mine à ciel ouvert d’Escaro.
🧑🏻‍🦰👱🏻‍♂️On y voit un couple posant fièrement devant un des ces énormes camions destinés à charrier de lourdes charges. Elégant, l’homme, casquette très british vissée sur le front, vêtu d’une veste en tweed et chaussé de bottes immaculées, affiche un sourire radieux face à l’objectif. Au dessus, une femme tout aussi apprêtée, l’imite, bras négligemment accoudé à la portière de l’engin, côté chauffeur.
🤔 Qui sont-ils ? Mystère. Aucune indication ne figure sur le cliché. Evidement pas des ouvriers de Denain Anzin. S’agit-il du directeur de l’entreprise et son épouse ? Ou alors de hauts responsables commerciaux de la Société anglaise Aveling-Barford, constructeur de ces monstres d’acier ?
🫵🏻 Si vous avez quelques indices ou bribes d’informations à ce sujet, faites le nous savoir. Nous serons ravis de démêler grâce à vous l’écheveau.
🚜 Même requête si vous êtes amateur ou spécialiste de ces engins de chantier. D’après nos informations - qui restent à confirmer - il s’agirait du modèle SN35 des Aveling-Barford Dump Trucks. Un tombereau 4X2 capable de transporter 35 tonnes de minerai. Il fut construit à 800 exemplaires entre 1962 et 1970.
▶️ Entreprise d’ingénierie de renommée internationale, basée à Grantham, en Angleterre, Aveling-Barford était notamment spécialisée dans la fabrication de rouleaux compresseurs, niveleurs, chargeurs frontaux, tombereaux de chantier, camions bennes et camions à benne articulée.

William Fernandez
joseph martinez il me semble

Michel Lloubes
Hola les escaronencs ! Les camions Aveling ont commencé l’exploitation "en découverte" dès les années soixante puis ont été remplacés par les Caterpillar plus robustes et surtout de plus grande capacité. On est passé du 25/30 tonnes au 50 tonnes. . Sur la photo, je pense qu’il s’agit tout simplement d’un chauffeur bien de chez nous, qui, un dimanche, est venu montrer à son épouse son outil de travail.

Musée de la Mine d’Escaro
Michel Lloubes Merci de cette précision Michel. Si par hasard te revenait le nom de l’élégant chauffeur en habit du dimanche, nous serions ravis de pouvoir légender cette image afin de l’exposer au musée. Elle démontre à quel point les ouvriers jusqu’à cette époque étaient fiers de leur outil de travail ! Encore merci